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A 45 JOURS DE L’INAUGURATION DU MONUMENT DE LA RE

À quelques semaines de son inauguration, le Monument de la renaissance africaine, véritable monument des polémiques, continue de soulever des vagues. Quand les ouvriers sont dans la dernière ligne droite des travaux qui doivent finir au mois de novembre, les populations environnantes gagnées par la crise économique, ne l’apprécient pas, mais alors pas du tout.

A 45 JOURS DE L’INAUGURATION DU MONUMENT DE LA RENAISSANCE A Ouakam, certains prient pour qu’un volcan vienne brûler le Monument
Ouakam. Il est 12 h en cette journée du 27 octobre. Une chaleur d’étuve s’abat sur la capitale. Malgré les reflets d’un soleil ardent, des ouvriers s’activent. Ils ont encore de l’ouvrage à faire pour donner corps à la voirie et aux marches qui mènent à l’imposante oeuvre d’art, haute de 150 mètres, érigée sur l’une des collines des mamelles. Le Monument de la renaissance africaine commence à prendre forme. Pour autant, les alentours donnent l’image d’un vaste chantier que des ouvriers coréens et sénégalais s’attellent à finir avant le 12 décembre, date retenue pour l’inauguration de ce grand Monument qui a nécessité, dit-on, 18 milliards de F Cfa pour sortir de terre. La verdure n’a pas encore poussé, aux alentours, comme dans la maquette. À la place, du ciment mélangé à du sable rougeâtre recouvre le sol. Chez les ouvriers, aucune information ne filtre sur l’état d’avancement des travaux qui doivent finir, dans les normes, au mois de novembre prochain. Quand des Sénégalais acceptent d’indiquer des voix autorisées à se prononcer sur « l’état des lieux », leurs collègues coréens nous soupèsent du regard. Et pour cause, des visiteurs tant attendus pour l’inauguration de cette statue qui « permettrait à l’Afrique de renaître de ses cendres et de marquer une rupture avec l’ère des ténèbres pour plonger dans celle de la lumière », ne sont pas, pour le moment, les bienvenus. Un regard plein d’étincelles est dardé sur celui qui ose s’aventurer sur les lieux. Les ouvriers, tenus par les rigueurs du temps, donnent l’impression de ne pas supporter d’être dérangés à l’heure du travail. A quelques jours de l’inauguration, chaque minute semble précieuse.

Mot d’ordre : interdiction de parler à la presse

Difficile d’échanger ou de soutirer la moindre information aux ouvriers de même que des responsables du chantier. « Nous ne sommes pas habilités à nous entretenir avec la presse. Il nous a été interdit de communiquer avec vous. Il y a un responsable coréen, qui a été désigné à cet effet », lâche l’homme choisi par ses pairs comme étant le chef de chantier. C’est aussi la croix et la bannière pour accéder à son collègue coréen logé dans le camp militaire de Ouakam. Lequel représente la société nord-coréenne « Mansudae Overseas Project Group of Companies », qui conduit les travaux. Quelques informations, glanées sur le chantier, font, par ailleurs, comprendre que les travaux avancent à grands pas, que l’œuvre sera livrée à date échue. Pour les curieux, le mystère continue d’entourer ce symbole de la renaissance africaine. Point d’information pour savoir ce qui se cache derrière cette majestueuse sculpture, qui devrait « abriter des infrastructures modernes et sophistiquées ». Un centre commercial, des musées, des centres d’affaires, des salles de conférence, des restaurants devront être aménagés sur ce site, qui va donner un nouveau visage à la commune d’arrondissement de Ouakam où il est logé.

Au village de Ouakam, on prie…

Une statue qui a englouti une dizaine de milliards de F Cfa pour s’ériger sur un volcan qui dort à quelques mètres du village traditionnel de Ouakam. C’est un tissu de contradictions qui s’étire au fur et à mesure qu’on s’avance vers ce village, qui est au confluent du modernisme et de la tradition. Un calme plat régnait dans la matinée d’avant-hier, vers les coups de 12h, plus précisément dans cette localité aux allures de banlieue qui est loin de resplendir de santé financière. Les effets de la crise économique se font lourdement sentir dans ce secteur, où la plupart des jeunes n’ont pas d’activités génératrices de revenus, les chefs de famille étant, la plupart, à la retraite, des femmes ont inséré le milieu informel pour prendre en charge leurs familles. Malgré ce calme apparent, l’excitation est dans l’air chez les jeunes du village, lorsque le nom de leur « voisin » est évoqué. Chez un groupe de jeunes, assis à quelques mètres de l’Inspection départementale de l’éducation nationale (Iden), l’architecture, assise sur un volcan qui somnole, déchaîne une tempête. « Nous ne voulons pas de ce Monument », « nous souhaitons qu’il soit ravagé par une éruption volcanique », « il ne reflète pas nos valeurs ». Comme une ritournelle, ces mots teintés de hargne sortent à l’entame de la conversation avec une dizaine de jeunes dont la fourchette d’âge doit être comprise entre 25 et 35 ans. Confinés au chômage, ils sont pris d’une émotion vive, quand leurs pensées s’envolent vers « ce bijou wadien », qui a ingurgité des mil
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Ajouté 2012-07-09 Zale

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