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EDUCATION

Une autre approche du système éducatif

 D’après  l’article 8 de la Constitution,  l’éducation est un droit. Elle a pour objectif  le développement de la personnalité humaine et le respect des droits. Depuis les indépendances les gouvernements successifs ont fait de l’éducation un secteur prioritaire à juste raison. Car d’elle dépend le développement du pays.

Différentes réformes du système éducatif ont donc été entreprises en 1971, en 1981 sans oublier les nouvelles orientations dans les années 2000. Après tant d’efforts et de volontés  nous ne pouvons que constater une amélioration de l’accès à un enseignement élémentaire de qualité (passé de 58% en 1991/1992 à 65% en 1997/1998 et dix ans après à 92%), et un progrès dans la qualité et l’efficacité de l’enseignement secondaire et supérieur. Cependant ces multiples réformes se répercutent sur le coût qui n’a cessé de croitre. Les dépenses de l’éducation passent de 182,7 milliards de francs CFA en 2003  à 241,7milliards en 2006, soit une augmentation de 62,5%. Ce qui représente environ de 6% du PIB.

 Compte tenu des sommes, relativement élevées, englouties par le système éducatif, deux questions s’imposent à nous ?

-        lors de l’élaboration du budget de l’éducation, et de la répartition fonctionnelle (entre les dépenses d’investissements et de fonctionnement) et sectorielle (entre les différents niveaux d’enseignement) du financement global, est-il pris en compte un indicateur tel que le suivis des investissements en terme d’ « amortissement », de « rentabilité » et de « profit » ?

 

-        l’éducation est-elle une « entreprise » viable ?

 Une entreprise qui a pour actionnaire l’Etat, les bailleurs de fonds et les ménages. L’Etat assure 90% des dépenses de fonctionnement, plus de 50% des dépenses d’investissement sont pris en charge par les bailleurs de fonds. Les ménages gèrent une part non négligeable dans l’absolu en termes de frais scolaires, entretien, droits d’inscription, transport, fourniture etc.

Vue sous un angle de rentabilité et de profit, tout élève ou « matière première » ne devrait sortir du système éducatif ou « usine » que pour être mis sur le marché du travail  en tant que « produit fini » opérationnel. Il devrait donc travailler, qu’ite à casser des cailloux si nécessaire pour payer des impôts afin de rembourser les investissements entrepris sur lui. Autrement comment pérenniser le système ?

  E.I.CONDOMAT

 

Crise scolaire : Grève des enseignants

Quel avenir pour l’enseignement au Sénégal ?

Le système éducatif sénégalais, autrefois considéré comme l’un des meilleurs en Afrique, est entrain de subir de graves crises. Grèves et débrayages des syndicats enseignants ont depuis quatre mois plongé le système éducatif  sénégalais dans une paralysie totale.

La principale raison des perturbations notées  en milieu scolaire est le non-respect des accords signés entre l’Etat et les syndicats enseignants. Selon le secrétaire général du SAEMSS Mamadou lamine DIANTE « L’Etat n’a pas respecté ses engagements »

Face à ce qu’ils considèrent comme une atteinte à leur droit à l’éducation, les élèves des lycées de Dakar, soucieux de leur avenir, se sont réunis  autour du Collectif des Lycée de Dakar pour disent-ils défendre leur droit à l’éducation.

Cette entité selon leur coordinateur Mamadou Kouyaté demande « le retour sans condition dans les salles de classe ».pour atteindre cet objectif à court terme, le collectif a entrepris plusieurs démarches qui pour l’heure n’ont pas eu les résultats escomptés. en effet, les différentes  rencontres avec le Ministre de l’Education, le CUSEMS en passant par l’audience que leur  a accordé le Président de la République n’ont pas permis de résoudre cette crise scolaire qui « n’a que trop duré » selon Abdoulaye Sissokho  secrétaire aux affaires sociales. Tout laisse entrevoir une année blanche. Selon le ministre, il serait possible d’organiser deux sessions pour sauver l’annee scolaire : une pour le privé et une autre pour le public. Proposition que recluse autant les enseignants que les eleves.

Quant à l’année blanche, le collectif ne l’exclut pas, mais espère que les différentes accepteront de faire des concessions pour sauver ce qui peut encore l’être.  le collectif par la voix de son secrétaire chargé à la sensibilisation, Ismaila gueye , plade pour l’ouverture des négociations entre l’etat, les representant des syndicats .Le collectif reitere le souhait de participer aux futurs debat et  en vu de contribuer a la résolution de la crise.

Daniel R.MBaye

La parole aux enseignants

 M. Fall, coordonnateur  du CUSEMS à Niomoune, a répondu a nos questions sur la plateforme revendicative qui comporte six points et fait l’objet d’un véritable bras de fer entre les enseignants et le gouvernement.

 MD@:  Quel est votre point de vue sur la plateforme revendicative du CUSEMS ?

M.Fall: L’Etat peut satisfaire tous ces points de revendication s’il en a la volonté, car à la base tout ce qui est demander c’est de mettre tous les agents de l’Etat au même pied. Il doit surtout prendre toutes ses dispositions afin de respecter les accords d’après négociation.

Il est bon de noter que cette plateforme date de 2009 et jusqu’alors aucune promesse n’est tenue.

 MD@: Pourquoi insister maintenant ?

 M.Fall: Simplement parce qu’il est tant que l’Etat prenne ses responsabilités et accepte de revoir sa manière d’opérer. Car cette fois-ci nous ne sommes pas prêts de baisser les bras, nous irons jusqu’au bout, on n’a pas forcément besoin d’être un expert pour savoir où se trouve l’injustice entre un agent de l’recruté avec un niveau de BAC, licence ou maitrise recevant une indemnité de logement  nettement inférieur à un autre agent recruté sur la base d’un Certificat d’étude primaire. Alors qu’on ne demande que l’alignement par niveau de recrutement et ce avec une extension au niveau des professeurs contractuels  du moyen secondaire (le premier point de la plateforme).

  Le deuxième point demande un doublement de l’indemnité de documentation compensatrice de surcharge horaire et détermination de l’utilisation de l’une des trois heures  à la présence dans les cellules pédagogiques. Il faut savoir que la cherté de la vie fait que l’on ne puisse plus se permettre de prendre de notre salaire pour la documentation et les recherches

        Par ailleurs le relèvement du taux horaire des vacataires de 1906f à 2500f sur un versement qui se ferait sur douze mois  permettrait à ces enseignants d’avoir un salaire décent.

 CUSEMS : Cadre Unitaire des Enseignants du Moyen et du Secondaire.

13, cité SOPRIM face EXPRESSO. Dakar Tel : 30 108 17 91 e-mail:cusems@yahoo.fr

  Propos recueilli par Sadya Djiba.

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